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Maison inhabitables
Il y a ce mur
Extraction
Porter vers le haut
À deux 'es mieux

© Camille Rajotte

Jambage, traverse et appui
Camille_Rajotte_Jambage, traverse et app
Camille Rajotte
Camille Rajotte
Camille Rajotte
Camille Rajotte
Camille Rajotte
Jambage, traverse et appui, 2020
Exposition individuelle, Galerie d'art du Parc, Trois-Rivières

4 salles



Ce projet d'exposition est directement inspiré par l'espace d'exposition, le manoir de Tonnancour. Plus précisément par les boiseries, ces éléments d’ornementation architecturale qui ont traversé les époques et qui témoignent des diverses vocations ou des usages du lieu. Outre l’aspect historique des ces détails, l'exposition visait à mettre en évidence les différentes linéarités occasionnées par ces moulures. De nouvelles moulures, dupliquées aux originales, ont alors été ajoutées afin de créer des motifs, de dévoiler des éléments architecturaux cachés derrière les panneaux d’affichage ou de jouer sur la perception des espaces. Cela a engendré différents tableaux, parfois bidimensionnels, parfois tridimensionnels.

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À deux c'est mieux!, 2017
Art Souterrain ; festival d'art contemporain
Palais des Congrès, Montréal

25 pieds X 20 pieds X 40 pieds



À deux c'est mieux! est une intervention très simple et délicate qui porte un regard sur l'espace commun, son aménagement ainsi que ses usages possibles. L'intérêt de ce projet se trouve dans l'expérience que les gens feront de l'installation. Alors que la forme et le mouvement rappellent les balançoires à levier, la position ambigüe d'un tel objet d'amusement réfère au cheval qui se balance en échange de quelques pièces de monnaie. Ensuite, ce projet affirme, dans son fonctionnement même, l'idée selon laquelle le plaisir est lié au partage d'une expérience avec l'autre. En effet, la balançoire ne peut fonctionner qu'en ayant un acolyte dans le jeu. Les deux sièges se font toutefois dos, et ce, afin d'affirmer l'individualité du vécu, même dans le partage d'une réalité commune.

Porter vers le haut, 2016
Exposition individuelle,Caravansérail, Rimouski

25 pieds X 20 pieds X 40 pieds



Le projet Porter vers le haut cherchait à faire voir la galerie et à la positionner comme contenu plutôt que comme contenant de l’exposition. L’installation prenait forme grâce à deux modules qui, entre formes abstraites, mobilier et référent architectural, étaient en fait des indices permettant d’orienter l’attention du spectateur vers le véritable sujet de l’exposition, c’est-à-dire le plafond de la galerie. Celle-ci étant installée dans  un ancien cinéma, un cachet indéniable ressortait du plafond, mais très peu de visiteurs de l’espace d’exposition le remarquaient. Ce projet d’exposition me permettait donc de faire voir le lieu différemment grâce à ces modules dont la couleur et les formes reprenaient celles du plafond. 

Il y a ce mur qui m'empêche de voir, 2015
Exposition individuelle,Galerie des arts visuels de l'université Laval, Québec

9 pieds X 28 pieds X 16 pieds



Le projet conçu in situ, consiste à transposer, à l'intérieur même de la galerie, l’espace extérieur se trouvant devant sa vitrine. Dans ce projet, je joue avec les caractéristiques architecturales de l'espace d'exposition, plus particulièrement en mettant de l'avant la présence d’un mur qui, rajouté il y a quelques années devant sa vitrine, empêche partiellement les passants de voir à l’intérieur. Il empêche de surcroit les visiteurs de voir tout à fait à l’extérieur. Alors que l'installation recrée intégralement l’espace du trottoir dans la galerie, ce mur et ce qu'il cache deviennent l'objet de notre attention. La transmission des sons extérieurs se substitue soudain à ce qui demeure invisible. Dans cette étrange situation de décalage, je propose une expérience corporelle et sonore nous permettant d'aborder bien différemment l'action de la rue et le spectacle urbain.

Extraction, 2014
Oeuvre présentée à l'exposition Extractions, Galerie La Canisse, Trois-Rivières

Bois (contre-plaqué)

8 pieds X 16 pieds X 3 1/2 pieds



L’installation Extraction est une œuvre in situ qui s’inspire de son contexte architectural et met en évidence un élément particulier de celui-ci. Plus précisément, cette œuvre s’intéresse à l’alcôve dans le mur et prend la forme de cet espace manquant. Par une simple structure en lignes contour, cette sculpture, bien que vide, est imposante et fait apparaître un volume qui avait été soustrait à la pièce. La translation de celle-ci dans l’espace central de la galerie invite les spectateurs à la traverser ou la contourner, tout en réfléchissant davantage à l’espace dans lequel ils se trouvent. Le détachement par rapport à l’espace supposé et la simple présence de cette structure représentant la pièce manquante amplifient l’absence crée par ce creux dans le mur.

Maisons inhabitables, 2012


Oeuvre présentée à l'exposition Épilogue, Québec

Espace 400e Bell, Québec

Métal et isolant de polystyrène

5 pieds X 6 pieds X 5 pieds



Le projet Maison inhabitable est une réponse directe à des cabanes posées sur pilotis dans le Vieux-Port de Québec.  Questionnant la forme de la maison qui s’est éloignée de sa fonction d’habitat,  j’ai réutilisé, à l’intérieur de l’espace d’exposition, le même processus en posant une cabane sur une poutre de soutien du bâtiment. Ma construction se retrouvait donc face à celles existantes, dans une position tout aussi inaccessible, mais à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. 

 

Maisons inhabitables
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