Camille Rajotte
CAMILLE RAJOTTE
art public et aménagement urbain
Art public

Endoprhin, 2023 Recreation Center, Orillia (ON)

Endoprhin, 2023 Recreation Center, Orillia (ON)

Endoprhin, 2023 Recreation Center, Orillia (ON)

Endoprhin, 2023 Recreation Center, Orillia (ON)
Endorphin, 2023
Oeuvre d'art public permanente, Recreation Center, Orillia (ON)
Inspirée par l'« hormone du bonheur », cette oeuvre invite le public à réfléchir aux plaisirs de l'interaction sociale. Rappelant la formule moléculaire de l'endorphine, les mains se joignent pour donner des encouragements, célébrer des victoires, rallier une équipe, féliciter ou compatir avec les autres - les nombreux moments brefs mais poignants où nous nous connectons avec les membres de notre communauté.

À travers les bois, 2021, Hopital Ville-Marie, Ville-Marie Qc

À travers les bois, 2021, Hopital Ville-Marie, Ville-Marie Qc

À travers les bois, 2021, Hopital Ville-Marie, Ville-Marie Qc

À travers les bois, 2021, Hopital Ville-Marie, Ville-Marie Qc
À travers les bois, 2021
Oeuvre d'art public permanente, Hopital Ville-Marie, Ville-Marie
L’oeuvre À travers les bois est formée de différentes composantes qui ensemble, s’unissent pour créer l’image d’une raquette pour la neige. Cette anamorphose permet ainsi une appréciation différente de l’oeuvre selon le positionnement du spectateur, à l’extérieur ou à l’intérieur du bâtiment. À l’extérieur, alors que les usagers s’approchent du bâtiment, différents éléments sont déployés et forme une placette à échelle humaine. Il est alors possible de s’asseoir ou de se promener entre ces éléments afin d’apprécier les quatre tableaux. Ces derniers sont perforés de motifs organiques référant à des particularités naturelles de la région, c’est-à-dire la feuille de bouleau, les vagues et les branches de cèdre. Une fois à l’intérieur, l’usager pourra contempler l’oeuvre dans son ensemble et y voir s’assembler l’image de la raquette. Il verra également le cordage apparaitre au travers les motifs en transparence.
Entrevue radio à Radio-Canada

Flotter, 2021, Parc national de la Jacques Cartier, Qc

Flotter, 2021, Parc national de la Jacques Cartier, Qc

Flotter, 2021, Parc national de la Jacques Cartier, Qc

Flotter, 2021, Parc national de la Jacques Cartier, Qc
Flotter, 2021
Oeuvre d'art public permanente, Parc national de la Jacques Cartier, Stoneham
Flotter est une œuvre simple, fonctionnelle et évocatrice. Reprenant la forme d’une samare d’érable, l’œuvre se veut délicate, à la fois dans composition et dans son intégration dans ce lieu naturel exceptionnel. L’œuvre est constituée d’un panneau en aluminium ajouré, représentant l’aile de la samare, ainsi que d’une pierre taillée, évoquant quant à elle le corps. Pouvant être admirée des salles de repos du Centre de services, de la terrasse ou du sentier longeant la rivière, elle peut également être utilisée en tant que banc et permettre un positionnement idéal pour se ressourcer et observer le panorama.
L’œuvre Flotter, représentant la semence d’érable, emblème officiel de notre pays, mais également arbre omniprésent dans les vallées du Parc de la Jacques-Cartier, fait ainsi écho à notre émerveillement envers les créations de la nature, peu importe notre âge ou notre nationalité.

Au jeu! (maquette), 2019, Proposition d’œuvre d’art intégrée à l’aréna Mike-Bossy, Laval

Au jeu! (maquette), 2019, Proposition d’œuvre d’art intégrée à l’aréna Mike-Bossy, Laval

Au jeu! (maquette), 2019, Proposition d’œuvre d’art intégrée à l’aréna Mike-Bossy, Laval
Au jeu! (maquette, projet non réalisé), 2019
Proposition d'oeuvre d'art intégrée à l'aréna Mike Bossy, Laval
Au jeu! est une installation simple, fonctionnelle et évocatrice. En effet, il s’agit d’une empilade de pastilles rondes et noires qui réfèrent directement à l’un des éléments essentiels à la pratique de notre sport national, c’est-à-dire la rondelle de hockey. L’aréna étant spontanément associée à la pratique de ce sport, il a été choisi de représenter la rondelle comme un emblème à l’entrée du nouveau complexe Mike-Bossy. Du même coup, l’œuvre fait honneur à ce joueur de hockey remarquable dont l’aréna porte fièrement le nom.
L’idée est donc de reprendre la forme des rondelles de hockey, mais d’en multiplier l’échelle de 1200%! Les pastilles ainsi créées seront à l’échelle humaine et pourront servir de banc ou de petite estrade. En effet, la disposition, référant au positionnement aléatoire d’un lot de rondelles déposé sur la glace, permettra différentes places et niveaux pour s’asseoir.

Incline, 2018, Grannan Street, Third Shift Public Art Festival, Saint-John (NB)

Incline, 2018, Grannan Street, Third Shift Public Art Festival, Saint-John (NB)

Incline, 2018, Grannan Street, Third Shift Public Art Festival, Saint-John (NB)

Incline, 2018, Grannan Street, Third Shift Public Art Festival, Saint-John (NB)
Incline, 2018
Third Shift Public Art Festival, Saint John (NB)
Cette installation met en évidence une série de fenêtres coupées à la hauteur du sol par le dénivelé de la rue Grannan. Prenant la forme de ces fenêtres et de leur encadrement en briques, le projet se concrétise par trois modules déposés sur le sol. Ceux-ci jouent avec la pente et deviennent un petit escalier. Tout en étant utile, ce projet souhaite attirer l’attention sur un élément architectural que l’on retrouve à plusieurs endroits dans le centre-ville de Saint-John, au Nouveau-Brunswick.

Depuis la sinuosité de la rivière, 2017, Proposition d'oeuvre d'art public, Passerelle de Trois Soeurs, Québec

Depuis la sinuosité de la rivière, 2017, Proposition d'oeuvre d'art public, Passerelle de Trois Soeurs, Québec

Depuis la sinuosité de la rivière, 2017, Proposition d'oeuvre d'art public, Passerelle de Trois Soeurs, Québec

Depuis la sinuosité de la rivière, 2017, Proposition d'oeuvre d'art public, Passerelle de Trois Soeurs, Québec
Depuis la sinuosité de la rivière (maquette), 2017
Proposition d'oeuvre d'art public, Passerelle des Trois Soeurs, Québec
Depuis la sinuosité de la rivière est composée de deux oeuvres-banc installées de part et d’autre de la Passerelle piétonne des Trois-Soeurs. Alliant formes sinueuses et géométriques, ces deux oeuvres entièrement fonctionnelles illustrent métaphoriquement la rivière St-Charles et deux des quartiers qui ont pris naissance à ses rives, soit le quartier St-Sauveur et Vanier. L’oeuvre invitera les gens à observer d’une nouvelle façon l’environnement qu’ils habitent, traversent ou visitent. Elle sera aussi un lieu de détente, de pause ou d’attente pouvant accueillir plusieurs personnes, créant différents espaces de socialisation tout en procurant une intimité à chacun.

La place inversée, 2016, Barcelone

La place inversée, 2016, Barcelone

La place inversée, 2016, Barcelone

La place inversée, 2016, Barcelone
La place inversée, 2016
Oeuvre réalisée en collaboration avec la résidence d'artiste à Jiwar Creacio I Societat, Barcelone
La place inversée est une installation temporaire inspirée de la Plaça del diamant. Elle représente le vide laissé par la place publique dans le tissu urbain. La pièce maîtresse est une structure géométrique constituée d’une plateforme et de petits modules représentant la topographie inversée de cette place et des bâtiments ayant façade sur celle-ci. La base de cette structure représente un plafond fictif au dessus des bâtiments. La hauteur de la plateforme et des modules est proportionnelle à la distance entre ce plafond fictif et, respectivement, la place et les édifices. Ainsi, comme la structure inverse l’espace réel, plus le bâtiment est haut, plus son module sera bas. En somme, cette installation «traduit» l’environnement architectural en une version réduite et inversée de lui-même.
Cette oeuvre, en plus d’interagir avec le contexte immédiat, est à mi-chemin entre sculpture et mobilier urbain. Elle propose aux adultes comme aux enfants différents niveaux pour s’asseoir, grimper ou jouer. Ce projet est également conçu pour offrir une pause au mouvement constant de la vie urbaine et inviter les citadins à s’arrêter, se questionner, s’asseoir et surtout, être davantage attentif à l’environnement qu’ils occupent. Ainsi, par une expérience amusante et intellectuelle, cette œuvre permettra aux habitants du quartier comme aux visiteurs d’observer d’une nouvelle manière cet espace qu’ils habitent ou qu’ils visitent.
Merci à Mireia Estrada, Maria-Jesus Bronchal et Fernando Bravo pour leur aide et leur collaboration dans de ce projet.





Fais à ta guise! (chaises de trottoir), 2015, Montréal

Fais à ta guise! (chaises de trottoir), 2015, Montréal

Fais à ta guise! (tabourets), 2015, Montréal

Fais à ta guise! (chaises de trottoir), 2015, Montréal
Fais à ta guise!, 2015
Projet réalisée dans le cadre d'une résidence d'artiste à Espace Projet, Montréal
Ce projet questionne les habitudes dans l'espace commun à l'aide de mobilier urbain amovible. Différents dispositifs (chaises de trottoir, tables de jeu, glissoire et tabourets) sont mis à la disposition des gens afin qu'ils puissent se les approprier et les déplacer selon leurs besoins. Ce projet questionne également l'aménagment urbain préalablement crée et désire amener plus d'opportunités d'usage et de diversité dans les quatre ilôts. En sollicitant l’usage, l’installation n’occupe pas un emplacement de manière exclusive, mais partage un espace avec le citadin et participe à la vie active de l’environnement urbain. De cette façon, le projet vise à s’insérer dans les habitudes d’usage du quotidien urbain tout en créant une diversité visuelle et une nouvelle possibilité. Finalement, les éléments ajoutés sont faits sur mesure pour l'environnement d'intégration ce qui restreint leur déplacement à ce lieu précis étant donné l’inefficacité usuelle qu’ils auraient ailleurs.

Uselessness, Berlin, 2014

Uselessness, Berlin, 2014

Uselessness, Berlin, 2014

Uselessness, Berlin, 2014
Uselessness, 2014
Oeuvre réalisée dans le cadre d'une résidence d'artiste à ZK/U Zentrum für kunst und urbanistik, Berlin
Le projet Uselessness est une intervention permanente réalisée sur deux bancs de parcs trouvés dans le quartier Moabit, à Berlin. Cette œuvre est une réaction à ces éléments dont la forme et la fonction étaient ambigües. Faits uniquement d’une structure de métal, ces banquettes s’avéraient totalement inutiles étant donnée l’absence de dossier et de siège. De plus, la forme vue rapidement est facilement associée à un banc. Toutefois, lorsqu’on porte davantage attention à celle-ci, on remarque chez elle une certaine étrangeté. Le projet consistait donc à recouvrir la structure initiale de bois afin de rendre les bancs fonctionnels, mais aussi de mettre en évidence l’abstraction formelle de celle-ci. Ainsi, l’œuvre se situe à la fois dans la concrétisation de nouveaux éléments du mobilier urbain mais aussi dans l’expression d’une forme sculpturale abstraite.

L'élan, 2014

L'élan, 2014

L'élan, 2014

L'élan, 2014
L'élan (maquette), 2014
Propositon d'oeuvre d'art public, dans le cadre du concours de mentorat en art public de Première Ovation, Québec
L’élan est une œuvre sculpturale abstraite et dynamique principalement inspirée de l’aménagement paysager dans lequel elle se situe et des activités qui s’y déroulent. Elle se présente comme une continuité de l’aménagement paysager. À mi-chemin entre la sculpture et le mobilier urbain L’élan propose des formes à la fois contemplatives et fonctionnelles. Constituée de trois éléments, l’œuvre se déploie d’abord à l’horizontale dans la continuité du pavé, se dynamise ensuite pour créer une banquette et, enfin, s’étire dans une forme sculpturale énergique.

Circulations

Circulations

Circulations
Circulations, 2014
Projet d'intégration de l'art à l'architecture, Université Laval, Québec
L'oeuvre Circulations questionne la forme incomplète de la colonne et joue avec l’angle oblique qui suggère l’absence d’une pièce. La colonne est complétée par l'ajout d'un module triangulaire, translatée et coincée entre le plafond et le plancher. Le module se présente comme un monolithe à l’entrée de l’École des arts visuels. Il est massif et imposant tout en étant d’une grande sensibilité grâce à la texture organique du matériau. En plaçant un miroir sur la face oblique de la colonne ainsi que sur la face qui lui est opposée par le module, la lumière et le mouvement de la rue est utilisée pour rendre le hall d’entrée plus vivant. Ce jeu de miroir, en plus de mettre en scène la circulation constante du boulevard Charest, crée des répétitions de motifs et de couleurs.
Crédit photo : Renée Méthot

Colonne Morris, École des arts visuels et l'Université Laval

Colonne Morris, École des arts visuels de l'Université Laval

Colonne Morris, École des arts visuels et l'Université Laval
La colonne Morris, 2013
Projet d'intégration de l'art à l'architecture, Université Laval, Québec
«Cette proposition questionne l’aspect incomplet de la colonne et utilise la forme triangulaire formée par cette incomplétude. La forme vient d’abord se confondre à la base de la colonne puis se détache dans un mouvement très souple. Cela donne vie à la pièce manquante et l’active comme un élément étranger et original qui s¹oppose à la rigueur de l’angle droit qu¹elle aurait dû former.»
Que le véritable Maurice se lève
Crédit photo : Renée Méthot
© Camille Rajotte